5ème Journée des DYS -
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Une journée pour découvrir comment adapter les savoirs aux spécificités des troubles DYS.
A l’école, les difficultés d’apprentissage des jeunes présentant des troubles DYS nécessitent d’inventer des outils, des pratiques, permettant de surmonter ces difficultés.
Au-delà, les DYS permettent d’apporter des réponses adaptées : à l’université, ou pour le Code de la Route. Les outils informatiques constituent une piste pour l’avenir.
Tout au long de la journée, des professionnels présentent les analyses qu’ils ont effectuées et les solutions apportées, pour faciliter l’accès aux savoirs aux jeunes DYS. (...)
Source : Site dédié à la journée des DYS
Ndlr : Vous trouverez sur le site tous les renseignements nécessaires pour particper à cette journée, informer vos patients et leurs proches.

Je suis désolée mais je reste sceptique face à toutes ces classifications ...
Je m'y perds aussi.
ëtre orthophoniste est-ce que c'est trier, cataloguer et remédier pour que tout le monde soit bien pareil ou est-ce que c'est accueillir chacun dans sa particularité, croire à la dynamique d'un sujet en devenir et l'aider à prendre conscience de sa singularité ?
Défendre ensuite auprès des instances tutélaires le droit à être justement "singulier" et pas forcément performant.
L'Education Nationale, son rôle, c'est d'amener à la norme.
L'Education Nationale n'a pas les moyens d'assurer l'application de la loi de février 2005 sur l'accueil des personnes porteuses de handicap.
Mais, nous, orthophonistes qui dépendons du secteur de la Santé devons-nous contribuer à pallier cette carence ?
Avons-nous bien conscience qu'en déclarant un enfant "Dys" nous l'enfermons dans un statut d'handicapé ?
N'y aurait-il pas moyen d'inventer une autre "posture" en remettant chacun en face face à ses responsabilités : les parents dans leur rôle de parents éducateurs, les enseignants dans leur rôle de pédagogue et nous, orthophonistes dans notre rôle de thérapeute du langage oral, puis écrit ???
Bon ! Voilà. Moi, j'en suis là. Et je crois bien que je refuse de réduire mes patients à des "cerveaux" mal connectés. Non ! C'est trop triste. Moi, je travaille avant tout avec des personnes que je rencontre et avec qui je construis petit à petit de façon empirique. Parcequ'atteindre le but, c'est rater tout le reste !