Autisme, la psychanalyse devra faire ses preuves - par La Croix
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Dans un rapport rendu public jeudi 8 mars, la Haute Autorité de santé estime qu’on ne peut conclure à la pertinence des approches psychanalytiques dans le traitement des enfants autistes.
Comment éteindre l’incendie ? Comment apaiser ce débat enflammé entre la psychanalyse et les associations de parents d’enfants autistes ? Voilà la question épineuse à laquelle s’est trouvée confrontée la Haute Autorité de santé (HAS), au moment de rédiger son rapport très sensible sur la prise en charge des enfants et adolescents autistes ou atteints de troubles envahissants du développement (TED). Et cette instance scientifique a visiblement pesé ses mots à la virgule près dans ses recommandations, rendues publiques jeudi 8 mars (1). « Nous avons, après deux ans de travail, privilégié la rigueur scientifique et la volonté d’être le plus consensuel possible », a expliqué Jean-Luc Harrousseau, le président du collège de la HAS. (...).
Source : La Croix (extrait)
