Facilitant le processus d’apprentissage, Internet, les images 3D et les serious game intègrent aujourd’hui les programmes scolaires. En cours d’élaboration, le projet PLEASE informe les jeunes sur les énergies renouvelables et la gestion des déchets.  Et démêle aussi de façon ludique la problématique du développement durable.

Pédagogique et stimulant, le numérique accroche l’attention des plus jeunes. Facteurs de motivation indéniables, les supports que sont Internet et la 3D renforcent en effet les processus de compréhension et de mémorisation. « Pour alimenter cette méthode, il faut que les programmes scolaires intègrent le numérique et la réalité virtuelle », explique le Dr Rémy Collomp, pharmacien au CHU de Nice, à l’initiative du projet PLEASE (Programme Ludo Educatif Axe Santé Environnement).

La prévention auprès des jeunes

Composé d’une plateforme d’e-learning adaptée aux enfants et de serious games 3D en cours de développement, PLEASE propose une immersion dans le monde de l’environnement. Les thématiques abordées ? La qualité de l’air extérieur et intérieur, les énergies renouvelables, la gestion des déchets, le développement durable et la nutrition. Les conseils pour une bonne hygiène bucco-dentaire et la prévention du risque asthmatique devraient aussi voir le jour. Ce projet vient dans la lignée du premier serious game lancé par le CHU de Nice, en 2006, sur la thématique de la prévention du risque solaire.

L’idée lorsque tous les programmes seront aboutis n’est autre que le déploiement « du programme PLEASE auprès des élèves de CE2 à CM2 dans la région PACA, et pourquoi pas en faire une diffusion plus large », précise le Dr Collomp. « En informant les jeunes avant leur entrée au collège de façon pédagogique, nous augmentons les chances que le message imprègne les mentalités. Et influence dans le bon sens les comportements de l’adolescent et de l’adulte. »

Auteur de l'article original: Laura Bourgault pour Destination Santé
Source: Salon Virtuality, organisé à Paris du 24 au 26 février – Interview du Dr Rémy Collomp, pharmacien au CHU de Nice. Observia – Groupe TERA – PIXXIM – APPA PACA.
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 13. Mars 2017
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