Depuis un mois et jusqu’à ce vendredi, la Fondation JDB Prévention cancer accueille 50 à 60 enfants par jour, pour un jeu d’énigmes autour des dangers de la sédentarité.
« Alors le ménage, à votre avis, activité physique ou pas ? » Chargée de prévention et d’éducation à la santé, Amandine Bozonnet sonde la quinzaine d’élèves de 5e qui lui fait face. Tous sont venus de Montlhéry, où ils fréquentent le collège Paul-Fort, pour participer à l’escape game proposé par la Fondation JDB Prévention cancer, établie à Fontenay-lès-Briis, depuis un mois et jusqu’à ce vendredi.

Pour Jaya, 13 ans, le débat est tranché : le ménage, c’est du sport. « Quand tu as fini de tout nettoyer, tu es fatiguée, tu n’en peux plus », argumente-t-elle. « Oui, ça fait dépenser de l’énergie », renchérit Miloud. Lui et ses camarades font le point sur les connaissances accumulées durant la matinée, après une première session d’énigmes, et avant une seconde, prévue pour l’après-midi.

« L’objectif de cette journée est de leur faire acquérir de bons réflexes, et prendre conscience de l’importance qu’il y a à bouger et à s’alimenter correctement, explique Amandine Bozonnet. Pour cela, ils collectent des indices tout au long de la journée, dans le cadre d’une enquête sur le thème de la santé, et qui leur permettront, à la fin, d’ouvrir une malle dans laquelle se trouve un jeu de plein air qui sera offert à la classe. »

« Rendre les jeunes capables de gérer leur santé »
Conçu et réalisé par la fondation, l’escape game accueille 50 à 60 enfants par jour. « Il s’inscrit dans le cadre de notre action de prévention primaire du cancer, c’est-à-dire à destination du grand public, de gens qui ne sont pas malades, rappelle Vincent Grasteau, directeur de la structure. L’idée, c’est de rendre les jeunes capables de gérer leur santé. »

A en croire les principaux intéressés, le but est atteint. « Moi, je fais du sport et joue moins qu’avant à la console, mais je grignote entre les repas, avoue Léon, 12 ans. Je vais essayer de ne plus le faire ». « Je passe beaucoup de temps sur mon téléphone, au lieu de sortir ou de faire autre chose, admet Jaya. Il faudrait que je me limite à une heure par jour. Ou une heure et demie. »

 

Auteur de l'article original: Marie-Charlotte Dutheil
Source: Le Parisien
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 23. Juin 2018
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