Ce mardi dès 20h50, Enquête de santé propose une approche moins stigmatisante et plus humaine de la maladie.

En France, 900.000 personnes souffriraient de cette maladie neurodégénérative décrite dès 1901 par le neurologue allemand Alois Alzheimer. Le Mystère Alzheimer , documentaire suivi d’un débat réunissant Marina Carrère d’Encausse, Philippe Charlier et Emma Strack, fait le point sur les recherches et les traitements. Perte de mémoire, troubles de l’orientation, du langage ou de l’humeur, générant une perte d’autonomie progressive, sont les symptômes de cette maladie à ce jour incurable. Les médecins s’interrogent sur la nécessité d’un diagnostic souvent stigmatisant.

Une étude américaine, réalisée sur quinze ans auprès de 678 religieuses, déroute les chercheurs, car le cerveau de chacune présentait les mêmes lésions que ceux des patients souffrant d’Alzheimer, bien qu’elles n’en soient pas atteintes. On estime que le fait d’avoir étudié, parlé plusieurs langues ou d’avoir des aptitudes artistiques permettrait de développer une réserve cognitive pour retarder l’apparition des symptômes. Le maintien à domicile ou une structure familiale de «colocation à responsabilité partagée» offrent un accompagnement plus humain et plus stimulant.

 

Auteur de l'article original: Isabelle Mermin
Source: Le Figaro
Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 12. Avril 2019
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