Cette jeune femme doit son sourire à ses selfies ! Après avoir vu son visage se paralyser partiellement, la britannique a utilisé des photos pour réapprendre à bouger sa bouche à nouveau.

Un matin d'août 2016, Anna Robinson, une britannique de 27 ans originaire de de Nottingham, se réveille sans pouvoir bouger une partie de son visage.

Impossible de prendre rendez-vous dans la journée, elle espère donc simplement que son visage retrouve sa mobilité rapidement.

Inquiète, elle se met à googleliser ses symptômes. Mauvaise idée : le premier résultat est l'accident vasculaire cérébral (AVC)... "C'est à ce moment que j'ai vraiment commencé à paniquer. J'avais peur et je ne savais pas quoi faire". Sa mère la rassure et lui évoque la paralysie de Bell. Une autre recherche sur Internet correspond à ses symptômes et à cette maladie qui peut affecter une personne sur 60 au cours d'une vie.

Le lendemain, elle rencontre des médecins et réalise une neuro-évaluation, des tests sanguins et un ECG. La paralysie de Bell est bien diagnostiquée. Selon les spécialistes, la maladie est vraisemblablement due à un virus dormant dans son système nerveux. Les médecins, pas très rassurants, lui disent qu'elle ne pourra jamais totalement retrouver les mouvements de son visage. Selon eux, seule une personne sur 14 récupère réellement.
Qu'est-ce que la paralysie de Bell ?

Cette maladie est une paralysie faciale qui apparaît soudainement sur un côté ou sur tout le visage. N'importe qui peut être touché par cette affection, toutefois, les personnes de 20 à 35 ans auraient un risque légèrement plus élevé que la moyenne. La paralysie de Bell disparaît sans traitement, petit à petit.

Des chercheurs japonais ont découvert que 80 % des cas peuvent être liés au virus herpès simplex de type 1. Le virus affecte le nerf facial qui contrôle les muscles associés à l'expression. L'enflure du nerf provoque une défaillance et l'empêche de remplir ses fonctions.
Le visage gonflé et douloureux

Les jours suivants, les symptômes d'Anna commencent à empirer et son visage gonfle et devient douloureux. "Tout mon visage me faisait mal, à travers la mâchoire et l'oreille, au point que ça me réveillerait la nuit", se souvient Mme Robinson.

Malgré tout, la jeune femme va travailler tous les jours. Toutefois, elle développe une anxiété sociale qu'elle n'a jamais éprouvée avant. "Je suis normalement très confiante, mais je voulais juste me cacher du monde et me creuser un trou pour m'y cacher", explique-t-elle.

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Auteur de l'article original: Ysabelle Silly
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 7. Novembre 2016
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