Ce samedi 18 février 2017, c'est la journée nationale du syndrome d'Asperger. L'occasion de faire le point sur ce trouble envahissant du développement, trop souvent confondu avec une maladie mentale.

Ce samedi 18 février 2017, c'est la journée nationale du syndrome d'Asperger . Créée en 2014, celle-ci survient peu avant la journée mondiale de l'autisme (le 2 avril) et permet d'attirer l'attention du grand public sur ce trouble envahissant du développement - ou TED.

Contrairement aux idées reçues, le syndrome d'Asperger (SA) n'est pas une maladie mentale : c'est un trouble du développement neurologique d'origine génétique. Les personnes touchées par ce TED présentent une anomalie de fonctionnement au niveau des zones cérébrales dont le rôle est de rassembler les informations de l'environnement, de les décoder et de réagir de façon adéquate.

Très concrètement, cela signifie que le corps, le cerveau et les cinq sens de la personne Asperger reçoivent des informations, mais qu'il y a un défaut de transmission entre la réception et le traitement de ces informations. Du coup, les messages que les sens transmettent au cerveau sont mal reçus : il en résulte un décodage confus de la vie et de l'environnement.

Résultat : le syndrome d'Asperger se caractérise par des difficultés à communiquer avec autrui, à établir des relations sociales, à supporter le bruit, à comprendre les codes sociaux, à décoder les expressions faciales et le langage non-verbal, à comprendre l' humour et l'ironie... En France, le syndrome d'Asperger toucherait entre 100 000 et 400 000 personnes. Les garçons seraient environ 4 à 5 fois plus concernés que les filles. Chaque année, entre 5000 et 8000 bébés naîtraient avec ce handicap.

Auteur de l'article original: Apolline Henry
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 18. Février 2017
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