Enquête. Souvent diagnostiquée tardivement chez l'enfant, la « déficience du geste et de l'organisation spatiale » manque de professionnels formés à interpréter les symptômes de cette « maladie invisible »

Nouer des lacets, boutonner son manteau, faire du vélo, écrire, calculer, lire l'heure… Ces gestes ou aptitudes exécutés de façon quasi automatique chez la plupart des enfants constituent un véritable enfer pour les jeunes dyspraxiques. D'autant plus que, dans un premier temps au moins, parents, fratrie, famille proche, enseignants interprètent les maladresses de l'enfant dyspraxique comme des signes d'inattention, de manque de volonté, voire de paresse. Une confusion regrettable qui peut aller jusqu'à se moquer de ce Gaston Lagaffe ou roi Dagobert en herbe (...)

Source : La Croix (extrait)

Date de publication (dans la source mentionnée): Jeudi, 14. Juin 2012
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