Pendant les vacances, vous avez remarqué que vous éprouviez de plus en plus de difficultés à suivre une conversation dans un environnement bruyant ? Vous vous sentiez gêné pour comprendre ce que l’on vous dit ? Aucun doute, il est possible que vous présentiez une baisse de votre audition et vous pouvez y faire face ! Consultez un oto-rhino-laryngologiste (ORL), pour établir avec lui un bilan complet. D’autant qu’il existe aujourd’hui des aides auditives toujours plus performantes et discrètes.

L’ORL pourra ainsi vous proposer différents examens comme l’otoscopie. Ce dernier consiste à vérifier l’état du conduit auditif externe, et constater la présence ou non d’un bouchon de cérumen. Si l’examen ne révèle aucun problème, il pourra vous proposer un audiogramme, afin d’évaluer votre capacité à entendre différentes fréquences. L’examen permet aussi de connaître votre niveau de perception dans un environnement sonore bruyant.

L’ensemble de ces examens est pris en charge par l’Assurance-maladie. Ils permettent donc de préciser la nature et l’origine du trouble et de vous orienter vers tel ou tel traitement, comme par exemple le port d’aides auditives. Si l’ORL prescrit une aide auditive, c’est l’audioprothésiste qui prend le relais. L’objectif, c’est d’adapter au mieux l’appareillage au mode de vie et au trouble du patient, en prenant en compte sa gêne sociale et en étudiant sa capacité à suivre une discussion dans différentes situations de la vie quotidienne.

Le bonheur d’entendre

Le choix de l’aide auditive se fait selon plusieurs critères – la perte auditive, les performances souhaitées ou encore la discrétion. De plus, les toutes dernières innovations technologiques permettent aujourd’hui d’aller plus loin dans les avantages pour l’utilisateur.

C’est là tout le secret de la démarche du concept BrainHearing mise en place par Oticon. Cette approche consiste à soutenir le cerveau qui doit effectuer en permanence quatre traitements essentiels, pour donner une signification aux sons, et ainsi soulager la fatigue engendrée par les processus cognitifs nécessaires à la compréhension. Au total, 4 actions sont en effet primordiales :

  • l’orientation pour savoir d’où proviennent les sons ;
  • la reconnaissance pour être capable d’identifier de quel type de son il s’agit ;
  • la séparation, qui consiste à séparer les sons pertinents des sons gênants ;
  • et enfin le choix des sons, pour permettre au cerveau d’identifier sur quelle zone de l’espace il doit se concentrer dans les milieux bruyants.

Cette approche unique permet au patient d’entendre de manière naturelle, sans être obligé de faire un effort supplémentaire pour se concentrer, et d’économiser ainsi son énergie au niveau cérébral afin de profiter pleinement des conversations… 

Auteur de l'article original: Emmanuel Ducreuzet
Source: Assurance-maladie, consulté le 25 juillet 2015 - Par Destination Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 7. Septembre 2015
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