Le bruit nous casse… la santé - Par Destination Santé
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Le bruit nous casse… la santé
Pour sa quatorzième édition le 10 mars, la Journée nationale de l’Audition, est centrée sur les pollutions sonores. Trafic routier, musique, milieux professionnels bruyants… Si le bruit est une gêne majeure en termes de qualité de vie, ne perdons pas de vue en effet qu’il est également une menace réelle pour notre santé.
L’intensité sonore se mesure en décibels (dB). Ainsi une conversation à voix chuchotée a-t-elle une intensité de 30dB. Une conversation à voix normale monte à 55dB, alors qu’un aspirateur atteint en moyenne, 70dB. En milieu professionnel, le port de protections devient obligatoire à partir de 85dB. Quant au niveau maximum autorisé dans les discothèques, il est de 105dB. Pourquoi ? Parce qu’en cas d’écoute prolongée, les sons de 85dB à 105dB deviennent dangereux pour l’appareil auditif. Au-delà, ils peuvent rapidement provoquer une surdité ou l’apparition d’acouphènes. Ne vous croyez surtout pas à l’abri : ces troubles auditifs concernent 6 millions de Français !
Le risque lié au bruit dépend de deux facteurs : le niveau sonore lui-même donc, et la durée d’exposition. Ainsi, un temps d’exposition de 40 heures par semaine à 80dB est considéré comme acceptable. A 89dB, il tombe à 5 heures par semaine et à 100dB, il ne doit pas excéder 1 heure 45. Soit 15 minutes par jour, seulement !
Trop souvent, les troubles auditifs sont ignorés de ceux qui en souffrent. Les résultats d’une étude menée auprès de 73 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais, le confirment. Parmi une cohorte de 1233 patients de plus de 60 ans, 64% étaient sans le savoir, atteints de troubles auditifs.
Tests de dépistage, conférences, expositions, animations culturelles… Le 10 mars, l’ensemble des acteurs de la santé auditive se mobilise. De nombreux spécialistes ouvriront leurs portes au public pour proposer un bilan auditif gratuit. L’année dernière, 200 000 Français ont pu bénéficier d’un test de dépistage. Pour davantage d’informations, consultez le site www.audition-infos.org ou appelez le 0810 200 219, Numéro Azur (prix d’un appel local).
Enfin la Mutualité française relaie cette journée dans les régions et départements. Des tests gratuits de dépistage de l’audition seront proposés dans les centres Audition Mutualiste par des audioprothésistes. Des conférences seront également organisées dans les cliniques et les centres hospitaliers mutualistes. Pour davantage d’informations, www.mutualite.fr et www.auditionmutualiste.fr.
Source : JNA, février 2011 – Laboratoire d’Audiologie Renard, 9 mars 2011 analyse d’une étude menée auprès de 1 233 patients de 60 ans et plus habitant la région Roubaix-Tourcong-Wattrelos, entre juin et décembre 2010. La Mutualité française, 9 mars 2011Le bruit nous casse… la santé
Pour sa quatorzième édition le 10 mars, la Journée nationale de l’Audition, est centrée sur les pollutions sonores. Trafic routier, musique, milieux professionnels bruyants… Si le bruit est une gêne majeure en termes de qualité de vie, ne perdons pas de vue en effet qu’il est également une menace réelle pour notre santé.
L’intensité sonore se mesure en décibels (dB). Ainsi une conversation à voix chuchotée a-t-elle une intensité de 30dB. Une conversation à voix normale monte à 55dB, alors qu’un aspirateur atteint en moyenne, 70dB. En milieu professionnel, le port de protections devient obligatoire à partir de 85dB. Quant au niveau maximum autorisé dans les discothèques, il est de 105dB. Pourquoi ? Parce qu’en cas d’écoute prolongée, les sons de 85dB à 105dB deviennent dangereux pour l’appareil auditif. Au-delà, ils peuvent rapidement provoquer une surdité ou l’apparition d’acouphènes. Ne vous croyez surtout pas à l’abri : ces troubles auditifs concernent 6 millions de Français !
Le risque lié au bruit dépend de deux facteurs : le niveau sonore lui-même donc, et la durée d’exposition. Ainsi, un temps d’exposition de 40 heures par semaine à 80dB est considéré comme acceptable. A 89dB, il tombe à 5 heures par semaine et à 100dB, il ne doit pas excéder 1 heure 45. Soit 15 minutes par jour, seulement !
Trop souvent, les troubles auditifs sont ignorés de ceux qui en souffrent. Les résultats d’une étude menée auprès de 73 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais, le confirment. Parmi une cohorte de 1233 patients de plus de 60 ans, 64% étaient sans le savoir, atteints de troubles auditifs.
Tests de dépistage, conférences, expositions, animations culturelles… Le 10 mars, l’ensemble des acteurs de la santé auditive se mobilise. De nombreux spécialistes ouvriront leurs portes au public pour proposer un bilan auditif gratuit. L’année dernière, 200 000 Français ont pu bénéficier d’un test de dépistage. Pour davantage d’informations, consultez le site www.audition-infos.org ou appelez le 0810 200 219, Numéro Azur (prix d’un appel local).
Enfin la Mutualité française relaie cette journée dans les régions et départements. Des tests gratuits de dépistage de l’audition seront proposés dans les centres Audition Mutualiste par des audioprothésistes. Des conférences seront également organisées dans les cliniques et les centres hospitaliers mutualistes. Pour davantage d’informations, www.mutualite.fr et www.auditionmutualiste.fr.
Source : JNA, février 2011 – Laboratoire d’Audiologie Renard, 9 mars 2011 analyse d’une étude menée auprès de 1 233 patients de 60 ans et plus habitant la région Roubaix-Tourcong-Wattrelos, entre juin et décembre 2010. La Mutualité française, 9 mars 2011Le bruit nous casse… la santé
Pour sa quatorzième édition le 10 mars, la Journée nationale de l’Audition, est centrée sur les pollutions sonores. Trafic routier, musique, milieux professionnels bruyants… Si le bruit est une gêne majeure en termes de qualité de vie, ne perdons pas de vue en effet qu’il est également une menace réelle pour notre santé.
L’intensité sonore se mesure en décibels (dB). Ainsi une conversation à voix chuchotée a-t-elle une intensité de 30dB. Une conversation à voix normale monte à 55dB, alors qu’un aspirateur atteint en moyenne, 70dB. En milieu professionnel, le port de protections devient obligatoire à partir de 85dB. Quant au niveau maximum autorisé dans les discothèques, il est de 105dB. Pourquoi ? Parce qu’en cas d’écoute prolongée, les sons de 85dB à 105dB deviennent dangereux pour l’appareil auditif. Au-delà, ils peuvent rapidement provoquer une surdité ou l’apparition d’acouphènes. Ne vous croyez surtout pas à l’abri : ces troubles auditifs concernent 6 millions de Français !
Le risque lié au bruit dépend de deux facteurs : le niveau sonore lui-même donc, et la durée d’exposition. Ainsi, un temps d’exposition de 40 heures par semaine à 80dB est considéré comme acceptable. A 89dB, il tombe à 5 heures par semaine et à 100dB, il ne doit pas excéder 1 heure 45. Soit 15 minutes par jour, seulement !
Trop souvent, les troubles auditifs sont ignorés de ceux qui en souffrent. Les résultats d’une étude menée auprès de 73 médecins généralistes de la région Nord-Pas-de-Calais, le confirment. Parmi une cohorte de 1233 patients de plus de 60 ans, 64% étaient sans le savoir, atteints de troubles auditifs.
Tests de dépistage, conférences, expositions, animations culturelles… Le 10 mars, l’ensemble des acteurs de la santé auditive se mobilise. De nombreux spécialistes ouvriront leurs portes au public pour proposer un bilan auditif gratuit. L’année dernière, 200 000 Français ont pu bénéficier d’un test de dépistage. Pour davantage d’informations, consultez le site www.audition-infos.org ou appelez le 0810 200 219, Numéro Azur (prix d’un appel local).
Enfin la Mutualité française relaie cette journée dans les régions et départements. Des tests gratuits de dépistage de l’audition seront proposés dans les centres Audition Mutualiste par des audioprothésistes. Des conférences seront également organisées dans les cliniques et les centres hospitaliers mutualistes. Pour davantage d’informations, www.mutualite.fr et www.auditionmutualiste.fr.
Source : JNA, février 2011 – Laboratoire d’Audiologie Renard, 9 mars 2011 analyse d’une étude menée auprès de 1 233 patients de 60 ans et plus habitant la région Roubaix-Tourcong-Wattrelos, entre juin et décembre 2010. La Mutualité française, 9 mars 2011
Source : Destination Santé