A 11 ans, Luca pianote sur son portable une heure par jour pour communiquer avec ses amis. Ses parents laissent faire, tant qu'il travaille à l'école. Peut-être verront-ils d'un bon oeil les résultats de cette étude du CNRS qui montrent que savoir écrire labyrinthe, vicissitude ou hypoglycémie est peut-être ce qui, paradoxalement, lui permet d'écrire aussi que « tout va bi1 et kil kife la G-O ».

Dans cette étude menée par Josie Bernicot et des collègues du Centre de recherches sur la cognition et l’apprentissage (Université de Poitiers / CNRS), des collégiens de 11 à 12 ont été séparés en deux groupes : les uns recevaient un téléphone portable avec SMS illimités, pour toute l'année scolaire. Les autres continuaient sans portable. À l'arrivée, tous passaient un test d'orthographe standard. (...).

Auteur de l'article original: Sébastien Bohler
Source: Cerveau et Psycho
Date de publication (dans la source mentionnée): Mardi, 25. Mars 2014
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