Les enfants pauvres ont un cerveau plus petit, selon une nouvelle étude américaine. L'effet de la pauvreté est toutefois complètement effacé si les parents sont empathiques malgré leurs difficultés financières.

Les chercheurs américains, qui publient dans la revue JAMA Pediatrics, ont étudié deux zones du cerveau notamment impliquées dans la gestion du stress et dans la mémoire, soit l'hippocampe et l'amygdale. La pauvreté durant la petite enfance pourrait réduire de 10% la taille de ces deux régions.

«C'est un article très impressionnant», estime Michael Meaney, neuropsychologue à l'Université McGill. «Il y a eu des études qui ont montré que la pauvreté a des effets cognitifs et comportementaux à long terme. Mais on n'a jamais vu concrètement les effets biologiques sur le cerveau. On comprend mieux le chemin par lequel la pauvreté influence l'enfant, par le biais de la famille. Et comment la famille peut contrecarrer les effets de la pauvreté, en donnant du soutien et de l'amour à l'enfant plutôt qu'en le laissant à lui-même et en lui montrant de l'hostilité.» (...).

Source : La Presse.Ca (extrait)

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