Un nouveau test pour détecter la maladie d’Alzheimer dans la salive a été présenté au cours de la Conférence internationale de la maladie d’Alzheimer (USA). Le fruit de cette recherche revient à un laboratoire canadien. Les chercheurs de l’université d’Alberta (Canada) ont étudié la salive d’une centaine de candidats (atteints ou non, ou présentant des symptômes).
Ils ont analysé, les composants salivaires de 82 personnes âgées de 70 ans minimum : 35 considérées comme « normales », 25 avec un trouble léger de la mémoire et 22 avec la maladie d’Alzheimer. Ils ont ensuite comparé leurs résultats avec une autre étude portant sur 27 patients (10 « normaux », 10 avec un trouble léger et 7 Alzheimers). Dans les deux cas, ils ont retrouvé, dans la salive des malades Alzheimer, un taux plus élevé de protéines spécifiques de la maladie.

Une avancée prometteuse et novatrice
Ce test permet donc de distinguer les personnes non atteintes de celles qui présentent ou vont présenter un déclin cognitif. Or, des travaux de recherche, notamment à l’ICM (Institut du cerveau et de la moelle épinière) à la Pitié-Salpétrière (Paris), dans le service de neurologie du Professeur Bruno Dubois, semble montrer qu’il serait possible de ralentir l’évolution de la maladie si elle est diagnostiquée suffisamment tôt.

Ces résultats doivent être confirmés par de plus larges études. Mais, ils représentent un potentiel prometteur pour repérer et traiter au plus tôt la maladie.

Auteur de l'article original: Bénédycte Transon Capone
Source: Femme Actuelle
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 3. Août 2015
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