Une équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en collaboration avec deux équipes de l'université de Créteil et l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (Paris) suivent une nouvelle piste pour lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ces chercheurs ont identifié une nouvelle cible thérapeutique et testent une molécule qui pourrait réduire la progression de la maladie, voire renverser son cours. A la recherche de telles molécules, les chercheurs en ont déjà identifié une prometteuse. Testée chez l'homme dans une autre indication, elle ne présente pas de toxicité importante. Les chercheurs l'ont brevetée et des laboratoirespharmaceutiques ont manifesté leur souhait d'en disposer pour améliorer son efficacité.

Dans le même temps, deux chercheurs britanniques ont découvert que les mordus de jeux vidéo avaient, certes une meilleure attention visuelle, mais qu'ils avaient un risque accru de troubles neurologiques comme la dépression ou la maladie d'Alzheimer. Les stratégies utilisées par la majorité des joueurs pour se répérer dans le jeu stimuleraient le striatum, une zone située sous le cortex, aux dépens de l'hippocampe. Ce dernier s'atrophierait peu à peu, or le déclin de l'hippocampe est associé à diverses maladies. L'idée de freiner le déclin cognitif des personnes âgées grâce aux jeux vidéo pourrait donc accentuer le problème au lieu de les aider, préviennent-ils.

Auteur de l'article original: Catherine Cordonnier
Source: Top Santé
Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 22. Mai 2015
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