Le Dr Clemens Scherzer et son équipe de la Harvard Medical School de Boston, ont analysé une partie du cerveau la substance noire de 185 patients décédés. Ce travail a permis d'identifier 10 groupes de gènes dont l'expression serait réduite chez les sujets atteints de la maladie de Parkinson.

En d'autres termes, ces gènes « défaillants » pousseraient les cellules nerveuses à « abandonner leurs mitochondries ». Ce processus interviendrait très tôt, « bien avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie de Parkinson », tremblements et rigidité musculaire notamment.

Scherzer ne cache pas son optimisme. « La stimulation précoce des centrales énergétiques cellulaires pourrait permettre d'éviter ou de retarder l'apparition de la maladie de Parkinson » explique-t-il. Reste à confirmer ses résultats sur de plus larges cohortes, avant de pouvoir la mise au point de nouveaux traitements. Des années de patience en perspective.

Source : Destination Santé

Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 25. Octobre 2010