Comment s’y retrouver parmi la jungle des applications santé ? Environ 50 000 seraient actuellement disponibles « et de nouvelles apparaissent chaque jour », précise la Haute Autorité de Santé (HAS). Laquelle propose aux éditeurs un guide de bonnes pratiques, 101 au total ! 

Piluliers connectés, bracelets qui comptent les pas ou les battements cardiaques, applications de suivi des régimes alimentaires, d’analyse de la qualité du sommeil… la HAS souhaite apporter sa contribution pour améliorer les applications santé.

Car ces dispositifs se développent aujourd’hui en l’absence de « cadre prédéfini, ce qui soulève de nombreuses questions concernant leur fiabilité, la réutilisation des données collectées ou le respect de la confidentialité notamment ». C’est pourquoi, elle publie un référentiel de bonnes pratiques élaboré avec la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSS).

Cent une règles sont ainsi précisées aux industriels et autres évaluateurs. L’occasion de rappeler qu’une application doit « délivrer des informations fiables et de qualité ». Autrement dit, « les contenus doivent être élaborés par des professionnels de santé ou des organismes professionnels compétents et les données présentées mises à jour et basées sur des références bibliographiques fiables et accessibles », précise la HAS.

Les applis doivent également « garantir la confidentialité et la sécurité des données personnelles » et « être « simple d’utilisation ». Par exemple, elles doivent être utilisables « par des personnes en situation de handicap visuel ou auditif, et une assistance doit être proposée (foire aux questions, aide en ligne ou hotline) », cite encore la HAS. Pour accéder à ce référentiel, rendez vous sur le site de la HAS.

Auteur de l'article original: David Picot pour Destination Santé
Source: HAS, 7 novembre 2016
Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 28. Novembre 2016
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