Depuis la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, les patients ont des droits qui leur sont acquis, qu'ils soient en capacité d'exprimer leur volonté ou non. Ces droits ont été renforcés en 2016 mais peu de personnes en connaissent les grands principes. La Journée mondiale des soins palliatifs, qui se tient le 14 octobre, est l'occasion de s'informer.

Les soins palliatifs servent à sauvegarder la qualité de vie des patients atteints d'un handicap ou d'une maladie grave par la prévention et le soulagement de la souffrance (physique, psychologique ou spirituelle). Ils sont interdisciplinaires et peuvent comprendre des soins et traitements médicaux, un suivi psychologique de la personne malade et un soutien relationnel et social des proches.

Ils s’adressent aux personnes qui sont atteintes d’une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale. Concrètement, ils interviennent lorsque le malade traverse une période critique et/ou lorsque les soins curatifs ne peuvent plus le guérir. Selon le ministère de la Santé, entre 150 000 et 200 000 personnes bénéficient chaque année de soins palliatifs, qui font l'objet d'une Journée mondiale chaque année le 14 octobre.

Celle-ci donne l’occasion aux personnes malades ou bien-portantes d’anticiper la fin de vie, d’exprimer son choix et de s’informer sans attendre d’y être confronté. Le centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) a été mandaté pour sensibiliser sur le sujet, avec la campagne "La fin de vie: et si on en parlait?". Celle-ci vise à promouvoir des droits méconnus comme la rédaction de directives anticipées, la désignation d’une personne de confiance et le recours à la sédation profonde et continue. (...)

Auteur de l'article original: Alexandra Bresson
Source: BFMTV et Santé Magazine
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 14. Octobre 2017
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