Sur le plateau du 13 Heures, la journaliste Julie Beckrich fait le point sur les habitudes de transport des seniors et sur les solutions qui s'offrent à eux pour continuer à se déplacer sans prendre le volant.

Les seniors sont de plus en plus nombreux à essayer les modes de transports alternatifs, mais leur nombre reste faible. "Seulement 5% des plus de 65 ans utilisent les transports en commun, d'abord parce qu'ils ne sont pas toujours adaptés aux personnes âgées, et puis parce que les seniors restent très attachés à leur voiture et ont du mal à anticiper ce moment où ils vont devoir lâcher le volant", explique la journaliste Julie Beckrich sur le plateau du 13 Heures.

Un accompagnement et des formations à leur disposition
Justement, comment faire pour s'y préparer ? "Pour cela, il existe un groupement d'associations baptisé 'Le Laboratoire de la mobilité inclusive'. Ce sont 25 structures en France qui accumulent 10 000 personnes. Elles proposent de regarder au cas par cas ce qui empêche ou ce qui dissuade les seniors de se déplacer et dispense des formations personnalisées, par exemple des formations pour réserver des billets de train en ligne ou pour utiliser des sites de covoiturage", ajoute-t-elle.

Les villes ont aussi leur rôle à jouer. "Elles peuvent en tout cas se mettre au rythme des personnes âgées. Le label 'Ville amie des aînés', initié par l'OMS, l'encourage. Le principe, c'est de mettre en place des actions concrètes, par exemple des bancs publics en ville pour s'aménager des pauses, ou rallonger les feux tricolores pour permettre aux seniors de traverser lentement", conclut Julie Beckrich.

Auteur de l'article original: France2
Source: FranceinfoTV
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 31. Mars 2018
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