Réagir vite est essentiel pour sauver la vision menacée.

«Certains symptômes doivent alerter car on les retrouve dans la plupart des urgences ophtalmologiques. C'est le cas d'une baisse brutale de la vision (plus facile à repérer quand on ferme d'abord un œil, puis l'autre) ou d'une amputation du champ visuel, d'une douleur oculaire, d'une vision qui apparaît soudain ondulée ou déformée, d'une vision double et/ou d'une rougeur. De même, tout traumatisme oculaire doit être considéré comme potentiellement grave, jusqu'à avis contraire d'un spécialiste. Dans toutes ces situations, il faut appeler immédiatement son ophtalmologiste et voir s'il peut nous recevoir dans de brefs délais. Dans le cas contraire - ou si c'est la nuit, le week-end ou un jour férié -, il faut appeler le centre 15 pour savoir quel est l'ophtalmologiste ou le centre hospitalier le plus proche assurant une permanence de soins et s'y rendre immédiatement. Il vaut mieux effectivement consulter pour “rien” que de passer à côté d'une vraie urgence», explique le Pr Paul Dighiero (ancien chef de service au CHU de Poitiers, installé à présent à Paris). (...).

Source : Le Figaro Santé

Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 10. Mai 2013
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