Date(s): 10 et 11 Avril 2017
Eligible DPC:
Rubrique: Neuropsychologie / Aphasiologie
Public concerné: Orthophonistes libéraux
Coût: 350€ avec remboursement de 250€ par FIF PL - sinon gratuite et indemnisé 432€ par l'ANDPC
Nombre de places: 20
Emplacement:
LILLE , Nord (59)
France
Nord (59) FR
E-mail à contacter: aepvlc@wanadoo.fr
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La paralysie faciale périphérique (PFP) est une affection fréquente. Les origines sont diverses et l’on trouve par ordre de fréquence, les paralysies idiopathiques dues à la réactivation d’une forme du virus de l’Herpès (VHS de type 1). Ce sont les plus fréquentes (on dénombre en France 15 000 nouveaux cas de PFP idiopathique par an). Viennent ensuite les paralysies provoquées par le zona de l’oreille moyenne. Dans ces 2 cas, le nerf subi une compression qui provoque une paralysie de la moitié de la face. La récupération varie selon l’importance de la compression ; elle est souvent rapide et complète mais dans plus de 20% des cas, la paralysie est sévère voire définitive et la récupération peut être partielle avec des séquelles telles que la persistance d’une dissymétrie et des syncinésies. Les autres paralysies sont dues à des traumatismes du rocher, des exérèses de tumeurs, des inflammations du rachis cervical comme la maladie de Guillain-Barré, des maladies bactériennes comme la maladie de Lyme, parfois des accidents vasculaires. Enfin il y des paralysies faciales congénitales, liées ou non à des atteintes génétiques. Les formes bilatérales sont plus rares. La paralysie faciale provoque une gêne fonctionnelle, la perturbation des expressions et des mimiques et une atteinte esthétique. Même si l’électromyographie (EMG) reste l’examen incontournable, surtout dans les cas d’atteinte sévère, il existe des échelles d’évaluation spécifiques qui permettent de mettre en place un plan de traitement et éclairer sur le pronostic de récupération. En cas d’atteinte sévère, la rééducation reste le traitement clé, associée aux traitements médicaux initiaux ou traitements palliatifs tels que les injections de toxine botulique ou la chirurgie. On peut intervenir précocement lorsqu’il n’existe aucun mouvement, ou en cas de séquelles sur des formes spastiques. Les gestes de rééducation ne sont pas les mêmes selon le type de paralysie. En cas de paralysie définitive ou ayant très peu récupéré, on a souvent recours à la chirurgie palliative : anastomose hypoglossofaciale, greffe nerveuse, myoplastie d’allongement du temporal, transfert de lambeau libre. Ces chirurgies sont associées à une rééducation spécifique pré et post opératoire. Enfin, la blessure narcissique peut être importante ; le patient ne se reconnait plus, évite le miroir, se replie et peut développer des formes dépressives plus ou moins sévères. Cet aspect doit être pris en compte dans la rééducation car la qualité de la récupération dépend de l’état psychologique et émotionnel du patient. Des échelles de qualité de vie permettent de mettre en évidence les perturbations et l’indication pour une prise en charge précoce trouve ici tout son sens.
La formation se déroulera sur 2 jours consécutifs à l'Hôtel CROWNE PLAZA de LILLE (59) au 335 Boulevard de Leeds, en face de la Gare Lille Europe, à 300m de la Gare Lille Flandres. Les 2 repas du midi sont inclus.
Numéro de l'Action sur mondpc.fr : 18171700026
Toutes les infos et démarches d'inscription : Guillaume AEPVLC au 06.95.68.56.74