Un anticorps qui détecte la seule origine connue de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été créé par des chercheurs canadiens.

L'anticorps créé par une équipe de l'Université de Toronto pourra, espère-t-on, servir d'outil de détection de cette maladie.

Ainsi, un diagnostic rapide permettra aux médecins de ralentir ou d'arrêter le développement de la foudroyante maladie.

Une partie des cas de SLA est causée par des mutations dans le gène qui code la fabrication de la protéine superoxyde dismutase (SOD1). Cette protéine mutante a des effets toxiques qui contribueraient à la dégénérescence des neurones moteurs.

L'anticorps permet d'identifier cette mutation qui est responsable approximativement de 1 à 2 % de l'ensemble des cas de SLA.

Cet anticorps va donc permettre aux chercheurs de savoir si cette protéine mutante est impliquée dans les autres formes de SLA. Si c'est le cas, l'anticorps pourra potentiellement être utilisé comme marqueur biologique afin de permettre un diagnostic plus rapide de la maladie.

Les travaux seront publiés dans la revue Nature Medecine de juin.

Source : Radio-Canada

Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 11. Mai 2007