Ces journées se mettent en place en région et le programme des différentes manifestations est disponible sur le site dédié que nous vous invitons à consulter.

=> Rappel de la vocation de cette journée :

Une journée des Dys : pourquoi faire ?
Pour un repérage et un diagnostic précoces partout en France

Quel que soit le trouble dont est atteint leur enfant,les parents de dys connaissent un véritable parcours du combattant pour obtenir un diagnostic approprié. Si la dyslexie commence à être connue et reconnue comme un trouble spécifique,il persiste encore trop souvent des a priori sur les origines des difficultés d ’apprentissage des enfants qui retardent une prise en charge adaptée. Pour ce qui est des troubles sévères du langage oral,comme les dysphasies,les familles se heurtent là aussi à une méconnaissance de la spécificité du trouble qui les conduit à devoir consulter plusieurs spécialistes avant que ne soit établi un diagnostic précis.S ’agissant de la dyspraxie,la spécificité du trouble est parfois franchement niée et les familles sont renvoyées de professionnel en professionnel avant de pouvoir trouver une réponse à leurs inquiétudes. Depuis les années 2000,plusieurs directives prévoient un dépistage systématique dès la petite enfance.Si d ’incontestables progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de ce dépistage,il n ’en reste pas moins que trop d ’enfants passent à travers les mailles de ce dispositif.De trop nombreuses régions sont encore dépourvues de centres référents.et Quand ils existent,les durées d ’attente (souvent plusieurs mois)retardent d’autant la mise en place d ’un accompagnement adapté,seule condition d ’une bonne rééducation.Il en résulte une perte de temps et un immense gâchis tant financier qu ’humain.

Pour un accompagnement,une prise en charge réellement adaptés

Chaque enfant dys présente des difficultés propres et aucun n’a les mêmes besoins que son voisin.Néanmoins,en fonction du degré de sévérité du trouble,chaque enfant aura besoin d ’une pédagogie adaptée et d ’un soutien en rééducation par un professionnel du soin formé à ces troubles. Ceci implique que l ’emploi du temps de l ’enfant accueilli en milieu scolaire ordinaire puisse être adapté à sa rééducation et surtout qu ’un partenariat entre enseignants et professionnels du soin permette de coordonner leurs actions.Aujourd’hui les classes de dys (CLIS en primaire et UPI en secondaire)sont encore insuffisantes. Pour les enfants qui présentent des troubles plus importants et nécessitant une prise en charge médico-sociale,il est impératif que la structure d ’accueil ait une compétence pointue dans le domaine des troubles spécifiques du langage et des apprentissages.Trop d ’enfants sont aujourd ’hui accueillis (par défaut)dans des lieux inadaptés à leur trouble.C ’est ainsi qu ’on trouve aujourd ’hui des enfants et des adolescents dys dans toutes sortes d ’établisse ments : établissements pour enfants sourds,pour enfants handicapés moteurs,handicapés mentaux,en psychiatrie,….Quant aux établissements de formations professionnelles ils ignorent le plus souvent la réalité des troubles dys . En conséquence,les jeunes adultes,après des parcours scolaires trop souvent chaotiques, arrivent sur le marché du travail avec des niveaux de diplôme très bas,et parfois sans qualifi cation et avec une très mauvaise estime d ’eux-mêmes.

Pour une meilleure connaissance des troubles dys

Combien sont-ils ? Quelles sont les prises en charge et les thérapies les plus efficaces ? Où peut-on obtenir un diagnostic sur ces troubles ? De nombreuses questions des familles et des associations restent aujourd’hui sans réponse. Les professionnels qui rencontrent des enfants ou des adultes dys connaissent souvent mal la réalité de ces troubles.Aussi,est-il urgent de mettre en place des plans de formation en direction des enseignants,des personnels d’accompagnement,type AVS,des responsables des Maisons Départementales du Handicap,des médecins et en particulier des médecins scolaires,des médecins de PMI etc …

Source : Site dédié - Journee-des-dys.info

Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 28. Septembre 2009