Les chocs à la tête, même sans conséquences immédiates, peuvent provoquer des troubles neurologiques handicapants, délicats à prévenir et à diagnostiquer.

Une chute, la tête cogne, mais finalement la personne se relève un peu sonnée ou après une très brève perte de connaissance. C’est ce qu’on appelle un traumatisme crânien léger. En France, on estime qu’il en survient 150 000 par an, au domicile, au travail, dans les maisons de retraite, les cours d’école ou sur les terrains de sport. Dans plus de 90%, il n’y a pas de conséquence immédiate, autrement dit, pas d’hémorragie cérébrale. En revanche, pour plus d’un tiers des personnes, des troubles plus ou moins passagers de mémoire, de concentration ou des migraines peuvent survenir au bout de quelques temps sans que l’on pense forcément à incriminer ce récent choc à la tête. (...).

Source : Allo docteurs (extrait)

Date de publication (dans la source mentionnée): Lundi, 14. Octobre 2013
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