Le procédé, qui consiste à utiliser le propre système immunitaire des patients, a déjà fait ses preuves dans le traitement du cancer…

Alors que vient de débuter une campagne destinée à mieux faire connaître la maladie de Parkinson, une nouvelle piste de recherche innovante est étudiée.

Il s’agit de l’immunothérapie comme l’explique dans Le Parisien, le professeur Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes (Loire-Atlantique).

Ralentir le processus dégénératif
La méthode, déjà utilisée dans le traitement du cancer, consiste à s’appuyer sur le propre système immunitaire des patients. Des anticorps leur sont injectés pour le stimuler et contribuer « dans le cas de Parkinson, à se débarrasser des dépôts anormaux de protéines dans le cerveau » explique le journal dans un autre article. « Le but est de ralentir le processus dégénératif, voire de le stopper si on arrive au tout début de la maladie », avance de son côté Philippe Damier.

L’étude clinique du traitement entre dans sa deuxième phase de tests. L’immunothérapie pourrait ainsi changer la vie des 100.000 à 200.000 personnes touchées par la maladie en France.

Une piste qui vient compléter les autres traitements
« C’est un nouvel et bel espoir » assure le professeur qui souligne que d’autres voies sont possibles. « Les traitements - médicamenteux et chirurgicaux - associés notamment à de l’activité physique ont permis des progrès considérables… mais il faut aller plus loin ».

Et le spécialiste balaye d’un revers de main la question du coût élevé de l’immunothérapie pour les patients : « Si un traitement efficace peut être mis au point, le coût ne pourra être un frein pour eux. Aux laboratoires et autorités de négocier en bonne intelligence ».

Auteur de l'article original: 20 Minutes avec agences
Source: 20 Minutes & agences
Date de publication (dans la source mentionnée): Samedi, 7. Avril 2018
Photo: