LE PLUS. L'éternel exercice de la dictée peut parfois se transformer en un véritable calvaire. Françoise Rouillon, orthophoniste en banlieue parisienne, revient sur les modalités, parfois absurdes, de l'apprentissage de la langue française.

Orthophoniste depuis une vingtaine d'années, j’ai souvent affaire à ce qu’on appelle la "dysorthographie". Ce terme un peu barbare et très général recouvre un trouble d’acquisition de l’orthographe, quelle que soit la nature des erreurs.

Cela concerne donc les erreurs grammaticales ou fautes de langage qui concernent le mauvais découpage des mots, les accords des noms et des adjectifs en genre et en nombre, les flexions verbales, l’accord du participe passé, les homophones des mots grammaticaux (exemple : ses/ces/s’est/c’est), bref celles qui retirent le plus de points lors des dictées (...).

Source : Le Point (extrait)

Date de publication (dans la source mentionnée): Vendredi, 29. Juin 2012
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